“Café-débat”
(mené par LOLA GRUBER)
autour de COPI,
avec MARIE FRANCE
et PHILIPPE CALVARIO
le 2 avril 2011 au foyer
de l’Athénée Théâtre Louis-Jouvet
(Paris 9e) :
De 17h30 à 18h30, Marie France a participé
aux côtés (et sur l’invitation) du metteur en scène
et comédien Philippe Calvario à un “café-débat”
autour de Copi. Marie France a côtoyé et bien connu
ce romancier et dramaturge.
Entrecoupée des questions que posait l’auteur
Lola Gruber (présente elle aussi), la discussion entre
Marie France et Philippe Calvario a porté notamment
sur l’univers de Copi, les thèmes qu’il abordait, la manière dont il les traitait et si certains des passages qu’il a écrits pourraient être publiés par des éditeurs en 2011.
Marie France a bien précisé que les années 60 et 70
n’étaient pas aussi merveilleuses qu’on peut le croire.
Et qu’elles étaient beaucoup plus restrictives qu’aujourd’hui au niveau des libertés individuelles,
par rapport à la manière dont chacun et chacune
souhaitaient mener et décider de sa vie. « Aujourd’hui,
on est beaucoup plus libre, à tous les niveaux », a-t-elle dit.
Avec élégance et pertinence, elle a parlé de Copi, des qualités et défauts de celui-ci (« Il était quand même beaucoup centré sur lui-même »), entre humour et affection (« Il était un peu comme une grand-mère
pour moi »).
Marie France a également mentionné le nom de Guy Hocquenghem et évoqué les bandes d’amis informelles, créées au début des années 70 et dont elle faisait partie, qui évoluaient dans un esprit libertaire.
Radieuse et magnifique, Marie France a illuminé
par sa présence, sa voix, son charme naturel,
spontané et magnétique, ce “café-débat” intimiste,
auquel assistait une vingtaine de personnes,
dans une ambiance feutrée et attentive.
François Guibert
(3 avril 2011)
“UNE VISITE INOPPORTUNE”,
texte de Copi,
mise en scène par Philippe Calvario
(vue le samedi 9 avril 2011 à 15h) :
Une pièce (durée : 1h30) à l'esthétique audacieuse et surprenante, qui parle de la mort, du sida, de l'hôpital avec humour, en mettant les pieds dans le plat.
Avec des personnages, joués entre autres par Marianne James dans une parure chic, élégante et flashy,
Eric Guého en précieux dandy, Michel Fau magistral
et qui ne s'économise pas, qui utilisent la drôlerie
et la légèreté pour évoquer ces sujets graves.
On s'amuse tout le long du spectacle à écouter les répliques écrites par Copi, avec de courts extraits d'instrumentaux de tubes variétés pop des années 1980
ici ou là en guise de gimmicks.
François Guibert
(9 avril 2011)
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