« De retour chez maman.
Je libère mon frère.
Il m'a remplacée pendant
ces dernières sept semaines
remplies d'activités intenses pour moi.

Le soir avant d'être assommée par le sommeil,
je me prélasse telle une Jean Harlow
se gavant de délicieux petits gâteaux
au chocolat. Bonsoir. »



« Et c'est reparti dans l'autre sens. »



« Malheureusement, le trumeau
est trop grand pour passer par l'escalier.
On attend un monte-charge. »

© MARIE FRANCE
(4 novembre 2015)

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« First evening in Sète as a propriétaire.
It's not only to be propriétaire.
It's to have a place who pleases
your heart, your body, your soul.
This is the most important. »



« Mon nouveau quartier à Sète ! »



« Rechangement de train et rebloqué
pour cause de tentative de suicide
sur la voie avant Frontignan.
Deux heures trentre de retard.
Qui trouve ça comique ? »



« Fuite de gaz importante
sur les voies avant Sète.
Train bloqué à Montpellier
pendant deux heures !
Que faire ? Patience. »



« Divine dernière soirée hier à Paris.
Fêté cela avec deux femmes exceptionnelles.
Bu cul sec de la vodka aussi exceptionnelle
qui arrivait de Russie, entre autres griseries.

Et ce matin, 6h50, encore un gentleman
pour m'accompagner à la gare
jusqu'à mon siège. Agréable voyage.

Champagne à 17h dans le bureau
de ma notaire pour signer.
Voilà encore une étape importante. »

© MARIE FRANCE
(3 novembre 2015)

Ci-dessus :
3 novembre 2015, 8h05,
Gare de Lyon (Paris).
Il s'agit du wagon 12,
dans lequel se trouve Marie France,
du train partant à 8h07
en direction de Sète.

(photo : FG)

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« Je dois vous dire :
je n'ai aucun regret de quitter tout cela.
C'est en quelque sorte une histoire d'amour
qui s'achève et qui est allée au bout de son rêve.
Et cela rend mon coeur en joie.

Surtout que grâce à ce bien,
j'ai pu m'offrir un autre logis
encore plus charmant.
Alors, elle n'est pas belle la vie ? »



« Un dernier banc public avant mon départ.
Mais je reviendrai. »



« Inouï : trois déménageurs ont débarqué
à 8h ce matin et ont vidé l'appartement
en trois heures. Hallucinant.

Le trumeau de 2 mètres 40 x 2 mètres 70
a atterri en douceur.
Mon salon guépards est arrivé
tout comme ma coiffeuse 1925.

Vraiment, chapeau
aux Gentlemen du Déménagement.
Je vous les recommande »

« Mama mia !
Mon lustre 18e siècle ! »



« Ah ! Le progrès. »



« Hé hé, ça se vide. »

© MARIE FRANCE
(2 novembre 2015)

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« Ras ras ras-le-bol des cartons !!!
Heureusement qu'un ange est là.
Reste demain.
Moi je décroche, c'est vodka,
histoire de ne pas emporter
une bouteille quasiment vide.
Ce sera aussi une cigarette longue et fine. »

© MARIE FRANCE
(31 octobre 2015)

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